Semée à la fin de l’automne ou en début d’hiver, la féverole d’hiver constitue une bonne tête d’assolement dans la rotation en garantissant de meilleurs rendements et une économie d’azote pour la culture suivante. Pour réussir la culture de féverole, François Cuvelier, ingénieur développement chez Agri Obtentions préconise d’être très vigilant au moment du semis, en effet, la graine de…
« Pour la protéger du froid, il est important de viser une profondeur d’environ 6 à 8 cm en essayant d’avoir un maximum de terre fine autour de la graine. Si la graine est trop en surface, elle est beaucoup plus exposée et sensible au gel hivernal ». L’expert insiste aussi sur le choix du matériel « un semoir pneumatique va donner des meilleurs résultats en assurant un bon transport, un bon contrôle de la dose et une bonne répartition de la graine dans le sillon ».
François Cuvelier préconise un écartement régulier entre les rangs de l’ordre de 25 cm. « la féverole est une plante qui ramifie, il lui faut de l’espace pour son développement et assurer une circulation optimale des insectes pollinisateurs . Il rappelle aussi que la féverole fait tout ou partie de son rendement grâce aux gousses du bas. Une surdensité de semis serait donc préjudiciable pour ces différentes raisons.
Un panel de variétés adapté aux différents contextes pédoclimatiques
Désormais le panel de variétés de féveroles d’hiver disponibles sur le marché permet à l’agriculteur de choisir les variétés les plus adaptées à son contexte pédoclimatique. « Il faut privilégier des variétés résistantes au froid dans les zones les plus sensibles et des variétés précoces dans les zones plus tempérées. En effet ces variétés feront leur cycle de floraison plus précocement fin avril début mai évitant ainsi les coups de chauds très pénalisant pour les rendements à ce stade », précise François Cuvelier.